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Photo du rédacteurAmélie VINCENT

La fibro et le travail - saison 1 : le temps partiel thérapeutique

Dernière mise à jour : 14 juin 2022


J'inaugure aujourd'hui l'une des plus grandes sagas de ma vie de fibromyalgique : la fibro et le travail. Comme vous allez le découvrir au fur et à mesure des articles, je parle de saga, car je pense que cette aventure est aussi pleine de rebondissements qu'une série pour ado ! Franchement, je n'ai rien à envier aux scénaristes de Stranger Things.


Sommaire


Mon contexte professionnel : contractuelle de l'État

Pour que vous compreniez toutes les péripéties de cette aventure, il faut d'abord que je vous parle de mon statut.

À ce jour, je suis contractuelle de la fonction publique d'État en CDI. C'est très important de le préciser, car vous allez comprendre que je parle ici d'un statut bien à part. En effet, je ne suis pas fonctionnaire (je n'ai jamais passé les concours) et je ne dépends pas du droit privé, mais bien du droit public (quand ça arrange, disons-le !).

Concernant mon grade, je suis Assistante Ingénieure (ASI - catégorie A) de la BAP F (communication, notamment). Si vous travaillez pour la FPE et que vous ne connaissez pas les ASI, c'est normal. Il s'agit d'une particularité du Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI, pour les intimes).


Mes métiers

Avant que Madame fibromyalgie ne décide que je devais faire une reconversion professionnelle, j'étais chargée de communication ou comme j'aime l'appeler "couteau suisse de la com'". Aujourd'hui (malheureusement), le métier de chargée de com' est devenue un fourre-tout dans lequel on mélange plusieurs métiers afin de faire des économies.

Ainsi, je cumulais au quotidien les métiers suivants.

  • Responsable de communication : je gérais et j'analysais la communication de mon établissement qui regroupait 6 départements proposant des formations complètement différentes (de la gestion d'entreprise au génie mécanique en passant par la chimie et les carrières sociales, entre autres)

  • Chargée de communication interne : j'avais pour rôle de transmettre les messages de la Direction et des différents pôles d'activités à mes 200 collègues (articles, newsletter, intranet, etc.)

  • Community manager / webmestre : je gérais et créais des contenus pour nos différents réseaux sociaux et sites internet

  • Chargée de projet événementiel : j'organisais et participais à des événements professionnels et d'orientation (salon de l'Étudiant, JPO, etc.)

  • Designer graphiste / maquettiste : j'avais en charge la conception et la création de supports visuels numériques et papiers

  • Photographe et vidéaste : je réalisais des reportages média

  • Manager / formatrice : les deux dernières assistantes que j'ai eu n'avaient jamais fait de com' de leur vie, j'ai donc dû leur apprendre le métier...

  • et de temps en temps, on y ajoutait un peu de marketing et de relations presses...

Bref, pas le temps de s'ennuyer, ni de tout faire comme on le voudrait. En effet, même si on s'imagine que c'est un métier tranquille"(tu passes ta vie derrière un ordi à aller sur Facebook"), c'est un métier qui demande beaucoup d'implication, de réactivité et d'engagement ; surtout avec un salaire de 1 470 €/mois au bout de 10 ans d'ancienneté (la FP, on la choisit pour l'amour du service public, pour les horaires et pour les 12 semaines de vacances, soyons honnête). Si je vous parle de mon métier, c'est pour mettre en lumière les contraintes de ce dernier qui ne sont pas compatibles avec la fibromyalgie.


Les contraintes physiques

Bien sûr, un travail de bureau est beaucoup moins contraignant que d'autres métiers physiques. Il existe cependant des risques. Les plus connus étant les troubles musculo-squelettiques. En effet, toujours par économie de coût, il est extrêmement rare d'avoir au travail un véritable matériel adapté en termes d'ergonomie. Le dos en prend généralement un sacré coup. À cela, vous pouvez ajouter le port ponctuel de charges lourdes (table, fond de stand, pile de documents...) lors des événements auxquels on participe. Et, comme c'est exceptionnel (moins de 10 fois par an), là encore, on n'est pas bien équipé.


Le stress

Je pense que je n'ai pas besoin de vous faire un dessin à ce sujet. Qui dit responsabilités et deadlines, dit forcément stress. Le manque de moyens (humains, temporel et financier) y ajoute une couche supplémentaire.

Quand, en plus, vous travaillez dans un milieu en constante évolution (merci les différentes réformes de la formation qui s'enchaînent depuis ces dix dernières années), on ne peut pas dire que vous avez vraiment l'occasion de vous reposer sur vos acquis.


Le manque de reconnaissance

Même si beaucoup pensent que ça ne devrait pas être un problème, le lâcher-prise est assez compliqué dans le milieu de la communication. En effet, avec l'avènement d'Internet et des ordinateurs, tout le monde a son avis sur la communication et se pense communicant.

S'en vient alors les injonctions contradictoires ("soit plus autonome, mais fait moi tout valider avant diffusion"), le mépris ("la communication ce n'est qu'un produit de consommation, on n'a pas de compte à te rendre")... À cela, ajoutez un milieu ou chaque demandeur se croit plus important que l'autre, et donc prioritaire, et vous obtenez un contexte à la fois épuisant et anxiogène.


Vous l'aurez deviné, ce cocktail est un très bon carburant pour la fibro et a clairement, chez moi, aggravé la maladie.


Le temps partiel thérapeutique (TPT)

On rentre enfin dans le vif du sujet !

Lorsque ma santé n'était clairement plus compatible avec mon travail, il a fallu se poser les bonnes questions.


Épisode 1 : le point avec mes spécialistes

En septembre dernier, mon algologue, mon assistante sociale, ma psychiatre et mon hypnothérapeute se sont clairement exprimées pour une mise en arrêt de travail. De mon côté, je n'étais pas prête. Pas prête à accepter d'abandonner mon entreprise (oh la vilaine corporate girl !). Pas prête à accepter que j'étais malade, non plus. Et puis sur Internet, j'avais lu que maintenir une activité salariée, c'était une bonne chose. Je me suis alors tournée vers le temps partiel thérapeutique. Ce dernier me permettrait de suivre mon protocole de soin (5 à 7 RDV / semaine) et de maintenir une présence au travail. Cela a étonné beaucoup de monde, car généralement, on commence par un arrêt, puis on a recours au TPT. Mais que voulez-vous, j'aime ne rien faire comme tout le monde et j'ai été éduquée comme quoi "le travail, c'est plus important que les problèmes personnels".


Épisode 2 : la demande de TPT auprès du médecin traitant

La première étape a été de prendre un RDV avec mon médecin généraliste pour lui en parler et faire la demande avec elle. Je lui explique, lors du RDV, ce que m'ont dit mes spécialistes et que j'aimerais faire ma demande. Elle est tout à fait d'accord avec moi et me demande comment je pense m'organiser (vu qu'il faut préciser l'organisation temporelle dans le papier). Là, je lui dis que je pensais demander un 80 % pour avoir deux 1/2 journées pour mes soins. Silence de sa part. Elle finit par me répondre que c'est idiot 80 %. Pour elle, c'est 50 % ou l'arrêt. Je me souviens d'avoir été choquée à ce moment-là. Ma généraliste fait partie de ces médecins qui n'aiment pas donner d'arrêt. Sa réponse m'a alors fait prendre conscience que le problème était beaucoup plus grave que ce je pensais. J'étais complètement dans le déni. Il FALLAIT que je travaille.

On se met alors d'accord pour un début de TPT un mois plus tard pour trois mois (maximum autorisé pour une demande dans la FP).

Pour que je puisse faire la demande, elle réalise un certificat médical précisant :

  • la quotité de temps partiel souhaitée (50 %) ;

  • la durée du temps partiel (3 mois) ;

  • les conditions de travail (le matin uniquement les lundis, mardis et merdredis ; les jeudis toute la journée).

Un mois, cela me laissait donc le temps de gérer la mise en place avec mon employeur. Je reprends alors tout de suite un RDV avec ma généraliste pour le 1er octobre, pour que nous puissions remplir le CERFA à envoyer à la CPAM si mon employeur accepte le TPT.


Épisode 3 : la Direction des Ressources Humaines (DRH)

Dès le lendemain de mon RDV, j'ai donc pris contact avec la Direction des Ressources Humaines pour leur demander ce qu'il fallait que je fasse pour que ça soit pris en compte. Même si j'avais un mois pour m'organiser, je sais pertinemment que la lenteur administrative n'est pas un mythe, donc autant s'y mettre tout de suite.

On m'explique alors la marche à suivre.

  • Il faut remplir un formulaire spécialisé qui est envoyé par leur soin.

  • Je n'ai pas besoin de tenir la médecine du travail au courant.

  • Il n'y pas besoin de remplir de CERFA avec le médecin.

  • Je serais convoquée par un médecin agréé par la préfecture pour qu'il valide la nécessité du TPT.

Suite à cet échange, je tique un peu, notamment au niveau du SMUT (la médecine du travail pour les universités) et du CERFA. Même si ma généraliste n'avait jamais fait de demande de TPT avant, je doute qu'elle se soit trompée sur la procédure. Concernant le SMUT, j'avais aussi des doutes suite à ce que j'avais lu sur le site du service public.

À savoir : le médecin du travail est informé des demandes de temps partiel pour raison thérapeutique et des autorisations accordées.

Épisode 4 : le Service de Médecine Universitaire du Travail (SMUT)

Comme je suis d'un naturel à vouloir avoir accès à toutes les informations pour bien comprendre, je prends quand même un RDV avec le docteur qui me suit au SMUT. Elle m'a déjà vu plusieurs fois dans le cadre de mon handicap et connaît bien ma situation et la fibromyalgie.

Être têtue, des fois, ça a du bon. Lors du RDV, elle m'apprend qu'un nouveau décret est passé durant l'été et que vu ce que la DRH m'a dit, ils n'en ont pas encore pris connaissance.

Je fais donc le point avec elle sur ce qui m'a été demandé.

  • Le formulaire que j'ai rempli a été rendu caduc par le décret. De plu, il ne me concernait pas vu que c'était celui pour les fonctionnaires (je rappelle que je suis contractuelle).

  • La visite au SMUT est obligatoire.

  • Il faut bien faire remplir à mon médecin le CERFA "arrêt de travail section temps partiel thérapeutique" sinon je n'aurais pas les indemnités journalières en complément de mon salaire. Information qui a été confirmée par la CPAM que j'avais appelée "au cas où".

Épisode 5 : le médecin agréé

Le 10 septembre, je suis donc convoquée pour mon RDV avec le médecin agréé. Coup de bol, ce dernier travaille à la polyclinique juste à côté de mon boulot.

Une fois arrivée au RDV, le médecin me demande si j'ai les papiers à remplir. Je lui réponds que non. Comme il s'agit de documents médicaux, je ne suis pas censée les avoir. Il m'annonce alors qu'il ne les a pas eu non plus et donc qu'il ne peut pas honorer le RDV. J'essaie de joindre ma gestionnaire RH, tout en restant dans la salle d'attente pour qu'il puisse me prendre entre deux RDV. Au bout d'une heure, elle décroche enfin son téléphone. Elle me dit alors qu'elle va lui renvoyer immédiatement par mail et de la rappeler si ça ne fonctionne pas. Bien entendu, ça ne fonctionne pas. J'essaie alors de la rappeler encore pendant une heure... Deux heures à attendre pour qu'on reporte le rendez-vous au lundi suivant.

Toute la journée du lundi, j'ai harcelé ma gestionnaire pour avoir une copie des papiers. Elle a fini par céder. Je n'aime pas en arriver là, mais j'avais bien fait. En effet, une fois au second RDV, le médecin n'avait toujours pas eu les documents.

Cette fois-ci, le RDV a donc duré 10 minutes, le temps qu'il m'ausculte et marque "accordé" sur le fichu formulaire.


Pour la petite anecdote, le 30 septembre, je ne savais toujours pas si mon TPT avait été accepté ou non. J'étais alors repassée en mode harceleuse pour avoir au moins une réponse officieuse par mail. J'ai reçu le courrier officiel d'acceptation de mon TPT le 4 octobre pour un début le 1er. Ça vous paraît peut-être anodin, mais il faut savoir que les heures supplémentaires sont interdites lors d'un TPT. Donc, si j'avais travaillé "normalement" du 1er au 4 octobre, cela aurait été une infraction qui aurait pu me coûter mon droit au TPT.

Ce n'est pas vraiment étonnant que j'ai reçu ma réponse après le début du TPT vu que le courrier a été envoyé le 30 septembre (merci le cachet de la poste)...


Épisode 6 : DRH-CPAM : "je t'aime", "moi non plus".

Début novembre, je m'étonne de ne pas avoir reçu mes indemnités journalières ("IJ") de la part de la CPAM. L'intérêt du TPT, c'est aussi d'avoir un salaire complet malgré le temps de travail réduit. En effet, les 50 % de présence sont pris en charge par l'employeur (1/2 salaire) et les 50 % complémentaires sont versés sous forme d'IJ.

Je téléphone alors à la CPAM. L'agent que j'ai m'informe que ma gestionnaire RH n'a pas fait la déclaration d'heures effectuées donc qu'ils ne peuvent pas me verser mes IJ comme ils ne savent pas combien me donner. Je transmets alors les informations à ma gestionnaire et voilà la réponse que j'ai eu.

Si Madame V. peut avoir un complément de salaire avec sa mutuelle ou la CPAM elle devra faire les démarches de son côté. Je ne sais pas du tout ce à quoi elle a le droit n'ayant jamais été dans cette situation et ne sachant pas du tout comment fonctionne la CPAM par rapport à cela.

Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la violence du truc.

  1. Démerdes toi.

  2. Tu n'avais qu'à faire les démarches.

  3. Je ne sais pas comment ça fonctionne et je n'ai pas envie de chercher donc retour au point 1.

Sauf que les démarches, elles étaient faites. Vous savez le fameux CERFA dont je vous ai parlé plus haut et que je n'étais pas censé faire selon ma DRH, c'était ça "les démarches". C'était bien fait depuis le 1er octobre. Je garde mon calme, et je réponds au mail en expliquant que c'est à eux d'envoyer, tous les débuts de mois, l'attestation d'heures pour avoir mon complément de salaire. J'ai même rappelé la CPAM pour qu'elle m'envoie la marche à suivre pour que je la transmette à ma DRH, ainsi que le numéro de ligne dédié aux employeurs s'ils ont des difficultés.


La déclaration pour le mois d'octobre est donc envoyée le 15 novembre au lieu du 1er octobre. Si vous êtes attentif, vous avez bien lu "la déclaration pour le mois d'octobre". Et oui ! Parce qu'après, il semblerait que ma gestionnaire ait oublié d'envoyer les autres (novembre et décembre).

S'en suit alors un véritable tournoi de ping-pong entre mon administration et la CPAM. Avec moi-même en arbitre, bien sûr. La CPAM m'assure que la DRH n'a pas fait les démarches. La DHR m'assure que c'est fait, mais que c'est la CPAM qui traîne comme ils sont débordés avec les arrêts de travail dûs à la Covid. Et tout cela dure jusqu'à fin mars.

5 mois de mails, d'appels téléphoniques, de sentiment d'impuissance. 5 mois où j'ai dû vivre avec un demi-salaire au lieu d'un salaire complet.


Épisode 7 : le renouvellement

Disclaimer : l'épisode qui suit a été tourné avec le filtre spécial "mauvaise fois".

Début décembre, avant de savoir que j'allais être en arrêt, j'ai fait la demande pour que mon TPT soit renouvelé pour une nouvelle période de 3 mois. J'ai donc dû revoir un médecin agréé.

Pour ce second RDV, la gestionnaire me prend un RDV dans une ville à 10 km de mon domicile en plein milieu de journée. Je lui rappelle qu'à cause de mon handicap, je ne peux pas conduire (de toute manière, je n'ai pas le permis) et que je ne peux pas marcher longtemps. Or, le cabinet médical qu'elle a choisi est à 25 minutes de marche de l'arrêt de bus le plus proche. Sa réponse : "Malheureusement, j'ai appelé plus d'une vingtaine de médecins et c'est le seul rendez-vous que j'ai réussi à avoir. Je peux t'envoyer la liste pour que tu essaies". Ce que j'ai fait.

En 2 appels, j'avais un RDV pas trop loin de chez moi, en fin de journée pour que mon mari puisse me conduire. Bonus : le médecin que j'ai choisi connaissait très bien la fibromyalgie. Pour la blague, encore une fois, les papiers ne lui avaient pas été envoyés (heureusement, j'avais gardé le précédent mail pour les avoir sur moi "au cas où").


Épisode 8 : 50 %, 100 % : du pareil au même

Parlons du TPT en lui-même. Quand vous avez été longtemps sur un poste, passer à un TPT sans la coupure "arrêt longue durée" est vraiment une très mauvaise idée. Cela, notamment à cause de la vision et surtout l'incompréhension de vos collègues face aux maladies invisibles. J'ai très rapidement noté une pointe de jalousie de la part de certains collègues ("tu as de la chance de finir à midi"). Malheureusement, il y a eu aussi un déni total de ma maladie par certains, entraînant de l'agressivité allant jusqu'à se plaindre aux supérieurs "que je ne faisais pas mon travail".

Même s'il était clair dans la tête de mon Directeur qu'il fallait réduire ma charge de travail et redéfinir mes priorités, disons le, ceux avec qui je travaillais s'en fichaient et continuaient de faire comme si j'étais à 100 %.

Ma charge de travail s'est même trouvée augmentée rapidement. En effet, fin septembre, ma nouvelle assistante est arrivée. Même si elle était pleine de bonnes volontés, elle ne connaissait strictement rien à la communication. Il fallait alors la former et assurer ses tâches tant qu'elle n'était pas autonome. À cela, s'est ajouté ma participation à l'organisation d'un séminaire pour une centaine de personnes, le début de la saison des salons d'orientation et, bien entendu, les tâches habituelles.

Le résultat n'a pas tardé à se faire ressentir. La fibromyalgie est devenue de plus en plus forte. Je ne vivais plus que pour le travail et les soins. Tous mes moments de libre, je les passais soit à me tordre de douleurs, soit à dormir. Au bout de deux mois et demi, j'ai commencé à avoir des pensées suicidaires et ma généraliste m'a arrêtée le 20 décembre. En plus de la fibro, je faisais un beau burn-out.


Épisode 9 : épisode final de la saison 1

Le 1er avril, la situation du non-paiement des IJ rentre enfin dans l'ordre. La DRH a envoyé tous les papiers à la CPAM et mon dossier est passé en urgence. Après 5 mois sans indemnités journalières, je souffle enfin de nouveau financièrement. Heureusement pour moi, je suis mariée et j'ai toujours été prévenante. J'avais donc des économies pour palier à la situation.

Cependant, je ne peux pas m'empêcher de penser à ceux qui sont seuls, qui ont des enfants, etc. L'incompétence de l'administration française se transforme en véritable maltraitance. Mes 3 premiers mois d'arrêts ont été tout sauf reposant. Le stress, la colère, la peur et l'épuisement entraînés par cette situation m'ont clairement empêché de me concentrer sur la gestion de la maladie.

On ne peut pas dire que je ne suis pas une personne forte et courageuse ! Parce que croyez moi, j'ai souvent eu envie de tout laisser tomber pour me renfermer dans la spirale infernale de la dépression et du laisser-aller.


"La fibro et le travail" sera de retour pour une saison 2.


Merci d'avoir eu le courage de me lire jusqu'au bout. Si vous voulez soutenir mon travail, n'oubliez pas de commenter et de partager mes articles autour de vous.



Sources :


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